Peut-être le lecteur ne se soucierait-il guère de savoir avec quel chagrin on pose la plume après un travail d’imagination
”Peut-être le lecteur ne se soucierait-il guère
de savoir avec quel chagrin on pose la plume
après un travail d’imagination de deux ans;
ou de savoir comme l’auteur doit rejeter
une partie de lui-même dans le royaume
des ombres, lorsque cette foule de créatures,
nées de son cerveau, l’abandonne à jamais.
Et pourtant je n’avais rien d’autre à dire; à moins,
il est vrai, d’avouer que personne ne saurait,
en lisant ce récit, y croire plus que je n’y ai
cru en l’écrivant.”
Charles Dickens