PORTRAIT VICTOR HUGO

PIERRE Delanoë

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Je te salue victor, patron des romantiques

Le poète des humbles et de la République

Image d’un grand-père à la barbe de lion

Dont les petits-enfants se comptent par millions

Des grandes métropoles aux villes de province

Tu n’es ni l’empéreur, ni le roi, mais le prince

Super star du Parnasse et champion de l’Histoire

Médaille des J.O, lauréat des Oscars

Aucun superlatif même le mieux chantant

N’est trop riche pour toi, toi qui les aimais tant

Picadilly t’écoute et tout Broadway t’acclame

Cosette fait la Une de tous les programmes

Et Fantine et Javert, Valjean, les Thénardier

Occupent les écrans des cinés de quartier

Tu imposes ton style aux temps des discothèques

Tu vois réalisée ta légende des siècles

Hernani et Ruy Blas en vidéo-casettes

Tu étais un génie et te voilà vedette

De ton père ce héros tu es le digne fils

Tu as même inventé les DJINNS AVANT Levis

Pardonne-moi, Victor, pour cette irrévérence

Toi l’écrivain puissant, toi le poète immense

Dont l’oeuvre-symphonie : chante dans les mémoires

Plu haut que Beethoven et plus fort que Mozart.

 

PIERRE Delanoë

Anthologie et Portraits

De La Poésie Française

 

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